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Les personnalités Djiboutiennes

1 mai 2014

Le palais du peuple renaît de ses cendres

Tel un phénix renaissant de ses cendres, le palais du peuple, entièrement réhabilité après avoir été partiellement détruit par un incendie, a retrouvé sa belle allure d’antan.

La même flamme brillait hier dans les yeux respectifs de la Secrétaire d’Etat à la Solidarité nationale, Mme Zahra Youssouf Kayad, du Secrétaire général de la présidence, M. Ismael Houssein Tani et du Directeur du Palais du peuple, rebaptisé à l’occasion centre international des conférences et des spectacles, M. Omar Said Bileh, lors de la cérémonie de remise des clés de l’édifice remis à neuf.


Avec la livraison du nouveau centre, c’est surtout un épisode douloureux qui vient d’être oublié.

Une journée noire de juillet 2009, lorsqu’un incendie malheureux ravageait la salle de conférence du palais du peuple.

Depuis, quatre années se sont écoulées. Quatre longues années de travaux et un chantier dont le cout s’élève à plus de 76 Millions de Yuan RMB, équivalant à un peu plus de 2 Milliards 50 millions de nos francs.

Aujourd’hui, notre pays retrouve sa fierté avec la reprise de service du plus emblématique de ses édifices, qui vient de refaire peau neuve à l’occasion.

Cet espace où les Djiboutiens ont pu vivre les heures les plus glorieuses de leur histoire.

Est-il besoin de rappeler les grands moments de l’histoire qui s’y sont déroulés depuis ces 30 dernières années.

 

Lire l'article Complet sur "La Nation"

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1 mai 2014

Djibouti-Somalie: Le président de la région du Puntland en visite de travail à Djibouti

L’ancien Premier ministre somalien devenu président de la région semi-autonome du Puntland, Abdiweli Mohamed Ali, a entamé hier une visite de travail de trois jours en République de Djibouti.

Il a été accueilli à l’aéroport international de Djibouti par le ministre de la Culture Aden Hassan Aden, le directeur de la sécurité nationale, Hassan Saïd Khaireh et le secrétaire général de la présidence de la République, Ismaïl Houssein Tani.

L’ambassadeur de la RDD à Mogadiscio, Dayib Doubad, l’attendait également sur le tarmac de l’aéroport d’Ambouli.Cette visite, entamée à l’invitation du président Ismaïl Omar Guelleh, permettra à M. Abdiweli d’avoir des discussions avec les plus hautes autorités djiboutiennes sur des questions d’intérêt commun telles que la lutte contre la piraterie maritime ou encore contre le terrorisme d’une manière générale.

 

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26 avril 2014

interview Ismail Omar Guelleh: : "Encore deux ans et je m'en irai, mission accomplie"

Dans son bureau, où siégeait jusqu’en 1977 le gouverneur français de Djibouti, le 12 mars. © Vincent Fournier/J.A.

 

 

Il se fait construire un nouveau palais, mais affirme qu'il effectue son dernier mandat. Sur ce sujet comme sur Al-Qaïda, l'affaire Borrel ou les bases militaires, le chef de l'État répond à sa manière. Carrée.

(Mis à jour le 3 avril à 13h20 - voir la précision du cabinet du directeur exécutif d'Onusida)

Un dimanche de mars autour de la piscine du Kempinski, l'hôtel en vogue de Djibouti. Sur fond de R'n'B et de musique country, la planète kaki prend ses aises. Militaires espagnols, italiens et allemands de l'opération Atalanta (lutte contre la piraterie dans l'océan Indien), marines américains, parachutistes français et officiers japonais cohabitent sans se mélanger, cannette de Coca à la main, tous muscles tatoués dehors. Pour le visiteur pressé, passé sans transition de l'aéroport d'Ambouli, où les drones Predator voisinent avec les Mirage 2000, à la tour de Babel dominicale des soldats en permission de repos, Djibouti est une ville-garnison multinationale, un peu comme le Berlin-Ouest de la guerre froide. Mais Djibouti, même si 70 % de son petit million d'habitants vivent dans la capitale, est aussi un État indépendant depuis 1977, avec tout ce que les pays africains connaissent comme problématiques de gouvernance et de développement.


Arrivé au pouvoir en 1999, le président, Ismaïl Omar Guelleh, 66 ans, consacre l'essentiel de son temps à inscrire sur la carte de la mondialisation cette ancienne colonie française à l'existence toujours précaire, mais dont la situation géostratégique, au confluent de la mer Rouge et du golfe d'Aden, est unique et suscite bien des convoitises. Confronté à une opposition pugnace sur fond de fractionnements tribaux et claniques encore vivaces, ce petit-fils d'un notable issa, dont le père travailla pour la Compagnie du chemin de fer franco-éthiopien, a fini par prendre son parti d'être avant tout connu en France pour son rôle présumé - et qu'il a toujours vivement démenti - dans l'affaire non élucidée de la mort du juge Borrel, en 1995. À deux ans de la prochaine élection présidentielle, "IOG" continue par ailleurs de maintenir qu'il ne s'y présentera pas. Même si la Constitution l'y autorise. Et même si, à Djibouti, où le chef de l'État s'apprête à prendre possession du nouveau palais de la République, construit par les Chinois, bien rares sont ceux qui y croient vraiment.

Jeune Afrique : Il y a un an, pour la première fois, l'opposition djiboutienne participait à des élections, législatives en l'occurrence. Mais elle en a contesté les résultats et a annoncé son refus de siéger à l'Assemblée. Depuis, des négociations se sont tenues avec votre gouvernement, lesquelles viennent de se conclure sur un échec. Pourquoi ?

Ismaïl Omar Guelleh : Les politiciens qui ont formé cette alliance de circonstance qu'est l'USN [Union pour le salut national] n'ont rien en commun, ni programme ni stratégie cohérente. Nous avons donc assisté à une série d'avancées, suivies de reculades intempestives, comme si leur penchant naturel était d'accepter nos concessions mais que des conseillers occultes intervenaient aussitôt pour les sommer d'être intransigeants. La composante la plus dure au sein de cette opposition, celle des Frères musulmans, a prétendu marchander la participation de l'USN à l'Assemblée contre la reconnaissance de cette tendance en tant que parti. Nous leur avons répondu qu'il ne saurait en être question, à moins de violer la Constitution. Ils ont donc joué la rue en manifestant chaque vendredi dans la violence à la sortie des mosquées, ce qu'ils continuent de faire, avec de moins en moins de succès.

Vous avez vous-même reçu, le 1er février, le coordinateur de l'USN, Aden Mohamed Abdou. Que vous êtes-vous dit ?

Il est venu me voir avec deux revendications précises : un meilleur accès de l'opposition aux médias nationaux et un statut pour cette même opposition. En échange, les dix députés de l'USN étaient d'accord pour siéger. J'en ai accepté le principe. Mais cinq jours plus tard, voilà qu'ils reviennent avec un document comportant d'autres exigences, inacceptables celles-là, à commencer par la légalisation des partis islamistes ! Encore une fois, les mauvais conseillers de l'ombre étaient à l'oeuvre. Tout s'est arrêté là.

Parmi ces exigences figure aussi l'extension des prérogatives de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), y compris jusqu'à la proclamation des résultats. Pourquoi est-ce inacceptable ?

L'opposition se méfie de moi, mais elle veut ma signature au bas de tout accord, quel qu'il soit. Allez comprendre...

Une Ceni existe à Djibouti depuis 1992. Elle fonctionne comme partout ailleurs. Mais le ministère de l'Intérieur ne saurait être tenu à l'écart du processus électoral, comme si l'État devait s'effacer.

Manifestement, votre opposition ne vous fait pas confiance.

Elle se méfie de moi, mais elle veut ma signature au bas de tout accord, quel qu'il soit. Allez comprendre...

Trois oulémas proches des Frères musulmans ont été condamnés à un an et demi de prison. Comptiez-vous les gracier si un accord était intervenu ?

J'y étais prêt. Et ils le savaient. Mais les plus intransigeants au sein de l'USN, à commencer par Daher Ahmed Farah, ont préféré l'affrontement.

Cette libération n'est donc plus à l'ordre du jour ?

Effectivement. Dans ces conditions, ils purgeront leur peine jusqu'à sa fin.

Ce blocage est tout de même très pénalisant pour la démocratie djiboutienne...

Qu'y puis-je ? J'ai affaire à des gens qui veulent tout le pouvoir tout de suite ou rien. En réalité, je ne crois pas que cette opposition ait intérêt au dialogue. Et je crois qu'elle va finir par se disloquer : parmi les dix députés, deux ont déjà rejoint les bancs de l'Assemblée.

L'homme d'affaires Abdourahmane Boreh, autrefois très proche de vous, est souvent cité par vos partisans comme étant l'un des principaux sponsors de l'opposition. Il réside actuellement à Dubaï, et vous avez demandé son extradition. Où en êtes-vous ?

C'est en bonne voie. Nos avocats viennent de déposer leur dossier auprès des autorités judiciaires émiraties pour détournement et abus de biens sociaux.

À l'entendre, il s'agit là d'un acharnement purement politique.

Absolument pas. Nous lui réclamons 100 à 150 millions de dollars [72 à 108 millions d'euros], dus à l'État djiboutien.

 

Lire la suite sur : JeuneAfrique.com

26 avril 2014

interview Ismail Tani

« La nation » : Pouvez-vous nous parler brièvement de l’action que la société civile a fait pendant la campagne électorale de la présidentielle 2005

Ismaïl Houssein Tani : le Comité de Coordination de la société civile (C.C.S.L) avait en charge l’organisation et la coordination des activités des différents comités de soutien qui s’étaient constitués à travers les quartiers, les associations. Je pense que la société civile dans sa globalité a énormément contribué à l’élection présidentielle qui s’est déroulé cette année.

C’est élément nouveau car jusqu’à présent la campagne se faisait à travers les partis, les structures traditionnelles existantes. Cette fois-ci, la société civile dans sa globalité a été prise en considération.

C’est dans ce sens que nous avons essayé de mieux structurer les comités de soutien se constituant spontanément à travers l’ensemble des quartiers de la capitale et les régions de l’intérieur pour que leurs actions ne soient pas anarchiques.

Nous pensons qu’ils ont énormément contribué à la sensibilisation des électeurs et de la communauté nationale dans son ensemble. Ils ont énormément contribué à la réussite de cette élection pour qu’elle se passe dans le calme et la transparence. Je pense qu’ils ont réellement réussi à calmer le jeu.

« La nation » : La mobilisation s’est elle faite sur l’ensemble du territoire national ou uniquement sur Djibouti-Ville ?

Ismaïl Houssein Tani : Notre action portait principalement sur la capitale mais déjà nous avons préalablement suscité la même dynamique chez les responsables en charge de la campagne dans les districts de l’intérieur avaient constitué des comités similaires. Je peux donc dire que l’ensemble du pays a été couvert. Au niveau de notre comité, nous avons principalement travaillé dans la capitale.

« La nation » : La campagne et l’élection viennent de se terminer. Allez-vous garder le même contact avec la société civile ?

Ismaïl Houssein Tani : Ce qui nous réunissait dans un premier temps, c’était la campagne de l’élection présidentielle. Etaient généralement membres de ce comité de soutien des associations dont les activités portaient sur la santé, l’éducation, l’environnement, etc. Certainement, chacune d’entre elle va s’occuper de son activité précédente. Notre rôle consistait à les organiser dans le cadre de cette campagne.

« La nation » : Beaucoup d’acteurs de la société civile se disaient favorables à une continuelle proximité entre les pouvoirs publics et les structures associatives à travers leurs manifestations de soutien envers le Président Ismaïl Omar Guelleh. Qu’en pensez-vous ?

Ismaïl Houssein Tani : A travers le Ministère de l’Emploi et de la Solidarité Nationale, une attention particulière sera certainement apportée aux activités des associations qui, elles-mêmes, auront des actions de proximité avec la population.

De nôtre côté, nous ne manquerons pas de sensibiliser les décideurs à ce que la société civile dans sa globalité et le mouvement associatif en particulier soient pris en considération.

Propos recueillis par

MOF et Ibrahim M.

Journal « La Nation »

Edition du Lundi 11 Avril 2005

 

15 avril 2014

Ali Aref Bourhan

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Né en 1934, Ali Aref Bourhan est un homme politique djiboutien. Il est issu d'une famille de notables de Tadjourah (la Côte française des Somalis et du Territoire français des Afars et des Issas).

Carrière politique

Ali Aref Bourhan s’engage dans la vie politique en juillet 1952 en rejoignant le « Club de la jeunesse somalie et dankalie » comme vice-président. Elu à l'Assemblée territoriale en juin 1957, puis en novembre 1958, Ali Aref Bourhan prend la place d’Ahmed Dini et devient Premier ministre en juin 1960. Nommé plus tard ministre des Travaux publics et du Port de Djibouti, Ali Aref Bourhan soutient, en 1963, l'accord d' « Arta » qui œuvre à unifier les différentes tribus et communautés du territoire sous souveraineté française.

En 1963, Ali Aref Bourhan - à la tête de l'Union Démocratique Afar (UDA) - gagne les élections territoriales, mais quitte le gouvernement trois ans après suite aux « événements de 1966 ». Lors du référendum de 1967, Ali Aref Bourhan se montre, une fois de plus, favorable à la souveraineté française sur le territoire français des Afars et des Issas et appelle à voter pour son maintien. Il devient vice-président du Conseil du gouvernement en avril 1967.

En novembre 1968, Ali Aref Bourhan gagne les élections territoriales. Son parti remporte l'ensemble des circonscriptions lors des élections de novembre 1973.

En novembre 1975, Ali Aref Bourhan fonde l'Union nationale pour l'indépendance (UNI). Proche de l’entourage gaulliste, il appelle à voter Jacques Chaban-Delmas lors des élections présidentielles de 1974. Le candidat obtient 71 % des voix au TFAI. Après avoir soutenu Valéry Giscard d'Estaing au deuxième tour des présidentielles française, Ali Aref Bourhan démissionne le 17 juillet 1976 (à nouveau remplacé par Abdallah Mohamed Kamil) et est exclu des négociations pour l'indépendance du territoire français des afars et des Issas en 1977.

Lors de la révolution éthiopienne, Ali Aref Bourhan crée, en juin 1977, un «front» de soutien pour les combattants « Afar ».

Ali Aref Bourhan est emprisonné en janvier 1991 à la suite de l'affaire du «cimetière d'Ambouli». Jugé et condamné en juillet 1992, il bénéficiera d’une grâce présidentielle en novembre 1993.

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15 avril 2014

Mohamed Kamil Mohamed

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Mohamed Kamil Mohamed est un homme politique djiboutien (de la Côte française des Somalis et du Territoire français des Afars et des Issas) et ancien sénateur. Mohamed Kamil Mohamed est né vers 1917 entre Obock et Beylul. Il est le frère aîné d'Abdoulkader Kamil Mohamed, Premier ministre actuel de la République de Djibouti.

Carrière politique et syndicale

Mohamed Kamil Mohamed débute sa carrière comme infirmier à l'hôpital de Djibouti à partir de 1934. En 1950, il devient comptable dans les travaux publics Djiboutien.

Militant syndicaliste, Mohamed Kamil Mohamed participe à la fondation du « Club de la jeunesse somalie et dankalie » dont il devient président et dirigeant du syndicat des dockers.

Mohamed Kamil Mohamed est désigné, comme représentant des syndicats, au Conseil représentatif du territoire français des Afars et des Issas en mars 1946, puis élu à l'Assemblée de l'Union française de 1953 à 1958, battant Saïd Ali Coubèche.

En 1957, la liste de Mohamed Kamil Mohamed est battue à l'élection de l'Assemblée du territoire français des Afars et des Issas par celle de Mahmoud Harbi, Ali Aref Bourhan, Saïd Ali Coubèche et Djama Ali Moussa.

Plus tard, en 1958, la liste qu'il dirige avec Hassan Gouled et Ahmed Dini gagne les élections de l'Assemblée territoriale français des Afars et des Issas après la victoire du «oui» au référendum sur le maintien de la souveraineté française et la dissolution consécutive du Conseil territorial. Mohamed Kamil Mohamed est nommé membre du Conseil de gouvernement.

En 1959, Mohamed Kamil Mohamed est élu sénateur au sein de l'Union pour la nouvelle République (UNR) jusqu'en 1965. En 1960, Mohamed Kamil Mohamed collabore à la création de l'Union démocratique afar et signe l'accord d'«Arta ».

Mohamed Kamil Mohamed devient vice-président du Conseil de gouvernement du territoire français des Afars et des Issas de 1966 à 1967 à la suite de la démission d'Ali Aref Bourhan. Lors du référendum du 19 mars 1967, il se déclare pour le maintien de la souveraineté française. Un an après, sa liste de la circonscription de Tadjoura obtient 40 % des voix face à celle d'Ali Aref.

En 1975, Mohamed Kamil Mohamed devient président du Mouvement populaire de libération. Il entre dans le Front démocratique pour la libération de Djibouti, puis revient à Djibouti en 1982.

Mohamed Kamil Mohamed est décédé le 9 juin 2002

15 avril 2014

Mahmoud Harbi Farah

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Mahmoud Harbi Farah est un homme politique djiboutien (la Côte française des Somalis et du Territoire français des Afars et des Issas). Il est né approximativement en 1921 au village d’Ali Sabieh dont son frère, Ahmed Harbi, est «okal» et «chef du village».

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Mahmoud Harbi Farah s’est porté volontaire comme marin des Forces françaises libres avec le frère du sultan de Tadjoura, Ibrahim Mohamed.

Carrière politique et syndicale

Mahmoud Harbi Farah fonde le «Club de la jeunesse somalie et dankalie» en 1946, avec Hassan Gouled Aptidon, Mohamed Kamil Mohamed et Ali Aref Bourhan dont il devient président en 1948. En 1949, il est brièvement emprisonné à la suite d’affrontements liés à l'élection de Djama Ali comme sénateur.

Dès 1951, Mahmoud Harbi Farah soutient la création d'un État somali. Il déclare une grève pour les 40 heures après avoir été élu président du «syndicat autonome» en 1953. Il est alors remplacé par Djama Ali Moussa. En 1956, Mahmoud Harbi Farah participe à la création de l'«Union des Syndicats Indépendants Autonomes» (USIA) qui œuvre à l’indépendance de à la Grande Somalie.

En novembre 1950 et septembre 1955, Mahmoud Harbi Farah est élu au Conseil représentatif de la colonie française. Mais, il est battu par Hassan Gouled Aptidon à l'élection sénatoriale de 1952. En juillet 1956, il devient député à l'Assemblée nationale française.

En juin 1957, les listes de Mahmoud Harbi Farah et d'Ibrahim Mohamed gagnent l'élection de l'Assemblée du territoire français des Afars et des Issas. Suite à cette victoire, Mahmoud Harbi Farah devient vice-président du conseil du territoire, ministre des travaux publics et du port.

Pourtant, en septembre 1958, Mahmoud Harbi Farah appelle contre le maintien de la souveraineté française sur le territoire, mais le «Oui» l'emporte. Le résultat du suffrage dissout l’ancienne Assemblée du territoire et entraîne l'élection d'une nouvelle en novembre 1958 dans laquelle Mahmoud Harbi Farah n'obtient que 7 sièges sur 28. Mahmoud Harbi Farah quitte alors la colonie pour la Somalie, puis pour l’Égypte.

Mahmoud Harbi Farah meurt dans un crash d'avion en 1960 attribué aux services secrets français.

15 avril 2014

Hassan Gouled Aptidon

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Hassan Gouled Aptidon est un homme politique djiboutien. Né à Djibouti (la Côte française des Somalis et du Territoire français des Afars et des Issas) le 15 octobre 1916, il devient le premier président de la République de Djibouti.

Carrière politique

Infirmier, puis entrepreneur, Hassan Gouled Aptidon fonde, en 1946, avec Mahmoud Harbi, le « Club de la jeunesse somalie et dankalie ». En 1950, Hassen Gouled Aptidon et Mahmoud Harbi sont élus au Conseil représentatif de la colonie, mais quelques années après ils se séparent. Hassan Gouled Aptidon est alors élu sénateur français, contre Mahmoud Harbi. Il conserve son titre de sénateur de 1952 à 1958, puis devient député à l'Assemblée nationale de 1959 à 1962. Pourtant, lors des élections législatives de 1962, Hassan Gouled Aptidon s’incline face à Moussa Ahmed Idriss, du Parti du mouvement populaire (PMP).

En 1957, Hassan Gouled Aptidon est battu par Mahmoud Harbi aux élections du Conseil représentatif. Lors du référendum de 1958, Hassan Gouled Aptidon se déclare pour le maintien du territoire sous souveraineté française et appelle à voter « Oui ». Son parti gagne les élections territoriales consécutives et il devient vice-président du Conseil de gouvernement.

En 1960, Hassan Gouled Aptidon dirige l’Union démocratique Issa et signe l'accord d'« Arta » en septembre 1963. Il devient ministre de l'enseignement dans le gouvernement d’Ali Aref Bourhan.

Hassan Gouled Aptidon est brièvement emprisonné en juillet 1967. Un an après, il est élu à l'Assemblée territoriale en novembre 1968 et nommé au poste de ministre de l'intérieur Djiboutien.

En 1974, Hassan Gouled Aptidon soutient François Mitterrand. Environ un an après, il devient président de la Ligue populaire africaine pour l'indépendance (LPAI) créée en février 1975 par la fusion de l'Union populaire africaine (UPA) et de la Ligue pour l’avenir et l’ordre. Le secrétaire général est Ahmed Dini.

Carrière présidentielle

Hassan Gouled Aptidon est élu président du Conseil de gouvernement le 18 mai 1977, puis président de la future République de Djibouti le 28 mai par la Chambre des Députés.

Un an après le début de la guerre civile en 1991, Hassan Gouled Aptidon organise des élections libres. Le RPP obtient 72 % des votes et Hassan Gouled Aptidon est réélu pour un quatrième mandat en 1993.

Il quitte son poste en 1999. Ismail Omar Guelleh, son neveu et chef de cabinet, lui succède après sa victoire dans l'élection présidentielle de 1999.

Hassan Gouled Aptidon est décédé le 21 novembre 2006.

15 avril 2014

Ismail Tani

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Né en 1949, Ismail Tani est un homme politique djiboutien et un homme de culture.

Carrière dans la résistance

Ismail Tani s’engage tôt dans la lutte pour l’indépendance de Djibouti en intégrant le FLCS (Front de Libération de la Côte Somali).

Emprisonné vers la fin des années soixante, Ismail Tani est contraint à l’exil à Mogadiscio avec d’autres camarades indépendantistes. A cette époque, la capitale comptait beaucoup de résistants djiboutiens bannis par les autorités coloniales françaises.

En 1972, Ismail Tani devient journaliste dans le journal le « Réveil » (La Nation), puis son rédacteur en chef en 1978 après un stage de formation journalistique à Strasbourg.

Proche de l’actuel chef de l’Etat, Ismail Omar Guelleh, et d’Ahmed Doualeh Waïs, Ismail Tani est membre fondateur de la première association des consommateurs à Djibouti en 1973, une organisation qui est rapidement entrée en conflit avec l’administration coloniale à cause de son caractère revendicateur.

En 1983, Ismail Tani fait partie du comité d’organisation du premier forum culturel djiboutien. Un an plus tard, Ismail Tani est nommé directeur du journal « La Nation » succédant ainsi à Idris Harbi Farah.

Carrière politique

En 1986, Ismail Tani devient Secrétaire Général de l’information au sein du RTD, La Nation, l’imprimerie de La Nation et l’Agence Djiboutienne de l’Information qu’il a créée et revivifiée.

Durant toute la période où il a été chargé de la presse audiovisuelle et de l’information, Ismail Tani a contribué à la création de débats et d’émissions culturelles, politiques et sociales Djiboutiennes comme « Maxa Ka run ah » et « Sirta Erayga ».

En 1999, Ismail Tani est nommé Directeur du Cabinet du Président de la République de Djibouti, Ismail Omar Guelleh.

En 2005, Ismail Tani est chargé de la campagne électorale d’Ismail Omar Guelleh qui est élu pour un deuxième mandat. Son dévouement, sa discrétion, son honnêteté ainsi que son professionnalisme lui ont valu la poste de Secrétaire Général de la Présidence de la République de Djibouti en juillet 2008.

15 avril 2014

Ismaïl Omar Guelleh

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Ismaïl Omar Guelleh est né le 27 novembre 1947 (à Dire Dawa, Éthiopie). Homme politique djiboutien, il est le deuxième président de la République de Djibouti depuis 1999, succédant ainsi à Hassan Gouled Aptidon.

Fils d’Omar Guelleh, un des premiers instituteurs autochtones dans les années trente, Ismaïl Omar Guelleh est le petit-fils d’Ahmed Guelleh, un des notables signataires de l'«accord franco-issa» du 30 août 1917. Le grand père d’Ismaïl Omar Guelleh, Oumar Ali Adal, serait l’un des premiers Issas à s’installer à Djibouti.

Carrière politique

Ismaïl Omar Guelleh débute sa carrière politique aux services de sécurité. Il devient populaire avec la réputation de l’« homme fort » de Djibouti. En 1979, Ismaïl Omar Guelleh est membre du parti présidentiel, le Rassemblement populaire pour le progrès (RPP), et élu président du comité central et de la commission culturelle en 1981.

Carrière présidentielle

Après le retrait d'Hassan Gouled Aptidon, Ismaïl Omar Gelleh est investi par le RPP. Il est élu président de la République de Djibouti le 9 avril 1999, avec plus de 74 % de voix.

Le nouveau chef de l’État bénéficie d’un contexte international favorable qu’il s’attèle à consolider. Depuis l’an 2000, Ismaïl Omar Guelleh poursuit une politique de développement de l'économie nationale Djiboutienne à travers une politique de privatisation massive. Après des années de crise causées par la guerre civile, la situation socioéconomique du pays se transforme.

Outre l’économie, Ismaïl Omar Guelleh entreprend une réforme du système éducatif à travers la création d’établissements éducatifs et l'inauguration de la première université djiboutienne en 2000. Ismaïl Omar Guelleh mise également sur la création d'emploi. Le taux de chômage est, par conséquent, en nette régression à Djibouti.

En avril 2005, Ismaïl Omar Guelleh est réélu avec 94 % des suffrages exprimés lors des élections présidentielles Djiboutienne.

Cinq ans après, le Parlement vote une réforme constitutionnelle exceptionnelle permettant à Ismaïl Omar Guelleh de briguer un troisième mandat. Il est réélu président de la République de Djibouti au premier tour le 8 avril 2011, obtenant 80,6 % des suffrages exprimés contre 19,4 % à Mohamed Warsama Ragueh.

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